Rien ne justifie le transport de l’uranium pour l’EPR
Alors que le démarrage de l’EPR de Flamanville n’est aujourd’hui pas envisagé avant fin 2023, un premier camion est en train d’acheminer le combustible radioactif jusqu’à l’EPR de Flamanville (Manche).
Au vu de la liste invraisemblable, des défauts et des incertitudes concernant ce chantier, rien ne justifie de faire traverser la France à plus de 30 camions transportant de l’uranium enrichi, entre Romans-sur-Isère à Flamanville, pendant 6 semaines.
Rien ne justifie de commencer à contaminer le site puisque le combustible acheminé sera ensuite entreposé dans les piscines du chantier.Rien sauf EDF qui, malgré l’évidence d’un échec industriel, tente coûte que coûte de rendre ce chantier irréversible en espérant de façon irrationnelle que son achèvement permettra la relance du programme nucléaire.
La mise en service du réacteur est déjà estimée à 19,1 milliards, un coût pharaonique ! Combien de dysfonctionnements, de retards devrons-nous attendre pour prendre la seule décision raisonnable qui s’impose : arrêter ce chantier et ce programme EPR et avancer vers des alternatives renouvelables et plus rentables.
Nous appelons à rejoindre les mobilisations contre ces transports de matières radioactives.