Manifestation du collectif CAN-Ouest, samedi 30 septembre à Saint-Lô
Depuis avril 2015 et l’annonce par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), nous savons que la cuve et le couvercle du futur réacteur sont défectueux. Des tests sur la composition de l’acier de ces deux équipements ont montré des anomalies qualifiées, à l’époque, de « très sérieuses » par l’ASN.
Qualifiée de vitrine du savoir-faire de l’industrie du nucléaire, EDF, avec ce chantier a accumulé jour après jour, les déconvenues provoquant un retard considérable et un gouffre financier de plus de 12 milliards d’euros. AREVA hier et EDF aujourd’hui, ont poursuivi la politique du fait accompli et ont montré qu’ils étaient prêts à prendre tous les risques pour terminer ce chantier qu’elles que soient les conséquences réelles sur la sûreté.
Parce que la cuve et le couvercle ne satisfont pas aux exigences voulues, et que rien ne garantit l’impartialité des tests d’EDF. Parce qu’il n’est pas possible de faire primer l’intérêt industriel d’EDF au prix de la sécurité de notre territoire.
Pour demander une nouvelle fois l’arrêt du chantier de construction de l’EPR qui est plus que jamais une impérieuse nécessité. Les élu-e-s et militant-e-s d’Europe Écologie Les Verts, mobilisés depuis longtemps contre le nucléaire, seront présents et appellent les citoyens à participer massivement à la manifestation du collectif CAN-Ouest, ce samedi 30 septembre à Saint-Lô à 14 heures 30.