Archives de : Laurent Huet

  1. Arrivée du couvercle de la cuve de l’EPR à Flamanville.

    En avril dernier des tests sur la composition de l’acier de la cuve et du couvercle de l ‘EPR en construction à Flamanville (Manche) ont montré des anomalies qualifiées de « très sérieuses » par l’Autorité de sureté nucléaire (ASN). Ces deux équipements sont donc non conformes et même avec les normes techniques datant de 1974, ils seraient recalés.

    Aujourd’hui les travaux sur le chantier se poursuivent alors que rien ne démontre encore la sureté de ces deux pièces essentielles. Ainsi le couvercle doit arriver  à destination par convoi exceptionnel ce vendredi car EDF souhaite malgré tout l’installer sur la cuve du réacteur nucléaire. Cette politique du fait accompli est inacceptable. Avec ce chantier, EDF a accumulé les déconvenues: conditions de travail plusieurs fois dénoncées, travail dissimulé, retards considérables et un gouffre financier.

    Il semble urgent de l’arrêter au plus vite et c’est pour cela qu’ EELV sera présent au rassemblement symbolique prévu à Diélette, ce vendredi 12 entre 12 heures et 14 heures et appelle à rejoindre massivement la mobilisation contre l’EPR qui aura lieu en octobre 2016

    EELV Manche

     

  2. Prolonger l’état d’urgence, c’est mettre en danger les libertés individuelles.

    Depuis le samedi 14 novembre 2015, au lendemain des attentats à Paris et à Saint-Denis, le gouvernement a décrété l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire. 
    Cette loi sur l’état d’urgence crée un état d’exception qui  donne aux autorités administratives des pouvoirs de police bien plus importants que le droit commun.
    Elles peuvent ainsi sans contrôle judiciaire préalable procéder à des perquisitions, des assignations à résidence, des interdictions de circuler ou encore de manifester.
    Le gouvernement souhaite prolonger de 3 mois supplémentaires l’état d’urgence; de moyen exceptionnel, il est en passe de devenir un état d’urgence permanent. Aujourd’hui, il existe une forme de normalisation dans la réaction des Etats face au terrorisme qui conduit les hommes  politiques à adopter le même comportement face à des événements. Il  s’agit désormais de préserver la sécurité au détriment de la liberté.
    Pourtant l’état d’urgence n’apparaît pas efficace pour lutter contre le terrorisme, puisque il y a très peu de mise en examen pour fait de terrorisme. Il n’apporte rien en terme de droit pour prévenir ou réprimer le terrorisme. 
    Accepter l’état d’urgence dans la durée, c’est mettre en danger les libertés individuelles et collectives. C’est céder aux terroristes, qui veulent mettre en péril notre démocratie, nos droits et nos valeurs. C’est tenter de récupérer politiquement des circonstances terribles sans résultat sur le plan opérationnel.
     

  3. Respirez, nous sommes en 2016 !

    Comme chaque année, nous quittons 2015 remplis d’une farouche envie de renouveau. 2015, l’Annus Horribilis, ne nous aura pas épargnés avec ses attentats, les résultats électoraux inquiétants d’EELV aux régionales, l’hémorragie cyclique au sein de notre parti, la montée du Front National, la COP21 qui était en réalité une COM21, les reculades du gouvernement sur l’accueil des réfugiés, l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, l’EPR de Flamanville et son réacteur percé, l’état d’urgence et la déchéance de nationalité pour les binationaux, des mesures dangereuses et sans effet sur le terrorisme aveugle qui nous menace… Mais 2015 porte en germe déjà de nombreuses raisons d’espérer ; en Normandie, nous avons mené une campagne électorale exemplaire sur un projet unique construit avec des citoyens, les bonnes volontés ne manquent pas, de nouveaux adhérents et groupes locaux sont apparus… Alors, retroussons nos manches et relevons les défis qui nous attendent en 2016.

    2016 sera-t-elle l’Annus Mirabilis pour EELV ? C’est le souhait le plus profond que nous lui souhaitons. Au niveau national, le parti doit sortir de son impasse politique et financière et le Congrès de juin 2016 devra être le Congrès de la refondation. Au niveau local, les deux mouvements bas et haut-normands vont fusionner et le Congrès normand de mars 2016 devra acter la création d’EELV Normandie ; nous ne pouvons pas clore ce message de vœux sans encourager, pour leur première année de mandat, nos trois élus EELV normands au Conseil régional , Caroline Amiel, Letitia Sanchez et Claude Taleb, à porter dans l’unité les valeurs de Normandie Ecologie; et enfin, à chacun de vous, nous souhaitons de vivre 2016 en osant l’engagement de terrain : nous sommes tous des Colibris là où nous vivons.

    Puissions-nous puiser dans l’espoir commun d’une écologie politique renouvelée la force et la volonté de construire des projets de vie personnels et collectifs épanouissants.

    Que vive 2016 !

    A tous nos élus normands, à tous nos militants et coopérateurs, à tous nos sympathisants, osez 2016 et recevez nos meilleurs vœux pour cette belle année à vivre avec vos proches et amis.

  4. Distribution d’iode à 10 kilomètres des centrales nucléaires : les écologistes demandent au préfet de région d’élargir la zone de distribution

    Une nouvelle campagne de distribution d’iode est lancée début 2016, afin de remplacer les comprimés en circulation depuis 2009 qui arrivent à péremption.

    La Normandie compte trois sites nucléaires EDF : à Penly et Paluel, en Seine-Maritime, ainsi qu’à Flamanville dans la Manche où un quatrième site est encore en construction.

    En cas d’accident nucléaire, l’ingestion d’iode stable (iode de potassium) est considérée comme un moyen efficace de protéger la thyroïde contre les effets de l’iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l’environnement et qui est susceptible d’entraîner des cancers – même s’il ne protège par ailleurs pas des autres radioéléments pouvant être émis lors d’un accident nucléaire.

    Les zones de distribution gratuite sont celles ciblées par le Plan Particulier d’Intervention (PPI), une zone située dans un rayon de 10 kilomètres autour de chaque centrale nucléaire.

    Près de cinq ans après la catastrophe de Fukushima, « on sait qu’un accident nucléaire est possible en France, même si ce n’est pas quelque chose de probable« , a déclaré le directeur général adjoint de l’ASN, M. Delmestre.

    Cette nouvelle campagne de distribution est nécessaire pour renouveler les stocks d’iode et fournir ces comprimés aux riverains des centrales gratuitement et préventivement. Mais les dispositions prises sont lacunaires et ne respectent pas le principe de prévention, comme en atteste la situation dans d’autres pays européens (50km en Suisse ; préconisation de 100km en Belgique -1).

    Suivant les conditions météorologiques ,qui peut croire que les radiations émises par un accident dans une centrale nucléaire s’arrêteront aux frontières administrativement établies des 10 kilomètres… ?

    Prés de cinq ans après la catastrophe de Fukushima et après le tristement célèbre nuage de Tchernobyl il y a bientôt trente ans, les principes d’élaborations des plans particuliers d’intervention et les périmètres associés doivent être réexaminés.

    Au regard du décret du 13 septembre 2005 relatif aux plans particuliers d’intervention, la détermination de la zone d’application du plan est laissée à l’initiative des pouvoirs publics, en l’occurrence ici le préfet de région, et peut donc parfaitement être élargie.

    Au nom d’une application optimale du principe de prévention, nous appellons les autorités sanitaires à prendre les meilleures dispositions possibles pour les riverains, afin de protéger notamment les personnes les plus vulnérables (les enfants). Dans l’idéal, la zone de distribution devrait s’étendre à 100 kilomètres autour des centrales nucléaires.

    Pour finir, la véritable sécurité des populations environnantes des centrales nucléaires passera par un virage énergétique de la Normandie avec une sortie progressive du nucléaire, énergie coûteuse et dangereuse.

    (1) http://www.rtbf.be/info/regions/detail_pastilles-d-iode-a-prendre-dans-un-perimetre-de-100-kilometres-autour-de-chaque-centrale?id=8929033

  5. Intimidation vis à vis de militants : EELV interpelle la Préfète

    A l’occasion du lancement de la cop21, un rassemblement pour le climat était prévu de longue date, le 28 novembre, à Cherbourg. Dans le cadre de l’état d’urgence Ce rassemblement a été annulé par arrêté Préfectoral.

    Plusieurs militants et élus EELV ont participé symboliquement, ce 28 novembre, avec une trentaine de personnes à une chaîne humaine à côté du piédestal de la statue Napoléon à Cherbourg. Celle-ci s’est déroulée sans aucun problème et n’a occasionné aucun trouble à l’ordre public.

    Pourtant la jeune femme qui avait proposé cette action a reçu la visite la semaine dernière à 22h30 de policiers qui l’ont convoquée le lendemain pour la menacer de poursuites si elle organisait de nouveaux événements de ce genre.

    Ainsi dans la Manche, département comportant malheureusement des sites très sensibles vis à vis d’éventuelles actions terroristes, on se permet de missionner les forces de police, et on utilise leurs moyens réputés limités en cette période, pour intimider une militante écologiste.

    La prolongation de l’état d’urgence a été votée par la majorité des députés écologistes.  Mais il est utilisé dans ce cas pour museler des mouvements qui n’ont rien à voir avec les raisons qui ont mené à sa mise en place. C’est un détournement qui est inacceptable

    L’État prend ici une lourde responsabilité en détournant de leur objet les pouvoirs exceptionnels qui lui sont donnés par le parlement. Son comportement est évidemment de nature à dissuader les élus de lui accorder de nouveau, leur confiance en la matière.
    EELV demande solennellement à la Préfète de la Manche de respecter la liberté de manifester et d’utiliser l’état d’urgence pour ce à quoi il est destiné, à savoir la lutte nécessaire et indispensable contre le terrorisme.

  6. La liste Normandie Ecologie pour la Manche.

    Validée le 17 octobre en assemblée générale, la liste Normandie Écologie, menée par Yanic Soubien pour les prochaines élections régionales, a été présentée, samedi 24 octobre, dans chaque département. Dans la Manche, c’est François Dufour (Europe-Écologie – les Verts), actuel vice-président du conseil régional de Basse-Normandie, qui est tête de liste.

     

    La liste Normandie Écologie dans la Manche :

    – François Dufour, 62 ans, vice-président du conseil régional de Basse-Normandie (EELV) ;

    – Véronique Roger, 46 ans, enseignante (EELV) ;

    – Jérôme Virlouvet, 39 ans, conseiller régional de Basse-Normandie (EELV) ;

    – Agnès Olivier-Honoré, 40 ans, enseignante (sans étiquette) ;

    – Pierre Aubril, 54 ans, maire de Ravenoville (sans étiquette) ;

    – Arlette Laplace-Dolonde, 71 ans, conseillère municipale d’Agon-Coutainville (sans étiquette) ;

    – Michel Richard, 61 ans, maire de Tessy-sur-Vire (sans étiquette) ;

    – Sylvie Le Cocguen, 49 ans, conseillère municipale d’Yquelon (EELV) ;

    – Didier Goujon, 45 ans, conseiller municipal de Valognes (sans étiquette) ;

    – Marie Legrand, 20 ans, étudiante (sans étiquette) ;

    – Jean Leguelinel, 50 ans, conseiller municipal des Chambres (sans étiquette) ;

    – Catherine Marrey, 69 ans, productrice de films documentaires (EELV) ;

    – Christian Vivier, 49 ans, artiste musicien (sans étiquette) ;

    – Aurélie Gigan, 39 ans, enseignante (EELV) ;

    – Gérald Jungers, 39 ans, assistant de vie scolaire (EELV) ;

    – Claire Mouquet, 40 ans, directrice d’association (EELV) ;

    – Rémi Pézeril, 66 ans, enseignant retraité (sans étiquette).

    Les suppléants : Marie-Amélie Bertin, 43 ans, enseignante (EELV) ; Laurent Huet, 43 ans, maire-adjoint de Vaudrimesnil (EELV).

  7. Nouveau retard pour la mise en service de l’EPR

    Comuniqué à la presse

    Le 21 octobre 2015
    Dans une lettre révélée par l’AFP, EDF a demandé  officiellement au ministère de l’Ecologie d’étendre jusqu’au 11 avril 2020, le délai de mise en service de l’EPR de Flamanville.Le décret autorisant la création du réacteur nucléaire de type EPR, sur le site de Flamanville publié le 11 avril 2007 est valable pendant 10 ans. En 2020, il sera dépassé de 3 ans. Initialement prévu en 2012, EDF avait pourtant annoncé il y a quelques semaines de nouveaux retards et  une mise en service fin 2018.Avec cette extension à 2020, l’entreprise anticipe donc déjà de probables retards supplémentaires!

    Comment justifier une telle demande de la part de l’entreprise EDF  qui a clairement galvaudé l’argent public dans ce projet de réacteur EPR, aujourd’hui aux abois en France comme en Finlande? Les délais seront dépassés bien au-delà de toute jurisprudence et l’industrie du nucléaire n’est pas au-dessus de la loi.

    Ces nouveaux retards seront à l’origine de l’explosion de la facture et les 10,5 milliards d’euros annoncés ces derniers mois seront largement dépassés et bien loin des 3,3 milliards prévus initialement.

    Rappelons qu’en avril dernier des tests sur la cuve et le couvercle de l ‘EPR ont montré des anomalies qualifiées de « très sérieuses » par l’ASN. Aujourd’hui les travaux sur le chantier se poursuivent alors que rien ne démontre encore la sûreté de ces deux pièces essentielles.

    Il est plus que temps que les pouvoirs publics et en particulier la Ministre de l’Ecologie, prennent pleinement leur responsabilité comme cela a pu être le cas récemment concernant la décharge de GDE dans l’Orne, en demandant à la fois un moratoire sur la construction de l’EPR, et le lancement d’un vrai débat public sur l’avenir de la filière nucléaire en France.

    Révélation après révélation, retard après retard, ce chantier se révèle un véritable fiasco qu’il semble urgent d’arrêter au plus vite et c’est pour cette raison qu’EELV appelle à rejoindre massivement la mobilisation contre l’EPR qui aura lieu en octobre 2016.

  8. Transport de déchets nucléaires Australiens, réactions d’EELV

    Un transport de déchets nucléaires à destination de l’Australie, est en cours de préparation au départ du port de Cherbourg (Manche). Des combustibles nucléaires australiens retraités par Areva doivent  être chargés, jeudi, à bord du navire « BBC Shanghaï ».

     Selon l’organisation Greenpeace, ce navire est « très mal coté par les différents organismes d’évaluation maritime » et en outre le BBC Shanghaï a été bloqué plusieurs fois en 2015, dans différents ports, pour plusieurs déficiences et des lacunes dans l’application du Code international de gestion de la sécurité.

     Il paraît donc assez peu vraisemblable que ce navire présente, comme l’indique AREVA, « toutes les garanties nécessaires en matière de sécurité et de sûreté ».

    Pour François Dufour, tête de liste pour  les élections régionales dans La Manche.

    « Nous demandons  donc que la vérité soit établie sur l’état de ce bâtiment et que toutes les garanties soient données par l’autorité compétente, la direction générale des infrastructures de transport et de la mer (DGITM). L’État français doit déléguer des experts pour s’assurer du respect du droit et de l’application du principe de précaution, faute de quoi ce transport ne devrait pas être permis. »

    Quel que soit leur mode, les transports de déchets radioactifs et des combustibles constituent un des dangers inacceptables du nucléaire. EELV demande que ces transports soient limités et rappelle sa volonté de sortir du nucléaire, seule issue permettant de véritablement garantir la sécurité de tous.

  9. François Dufour lance la dynamique Normandie Ecologie dans La Manche

    Vendredi 18 septembre, à son tour François Dufour, tête de liste pour La Manche, donnait le coup d’envoi de sa campagne, entouré d’amis et de militants. Vice-Président sortant en charge de l’agriculture au sein du Conseil régional de Haute-Normandie, il a un bilan à faire valoir et surtout une envie forte de mettre l’écologie au cœur du débat, pour que la transformation écologique de La Normandie devienne une réalité dans les mois et années à venir.

    Son engagement ne s’attache pas qu’aux questions agricoles. Il va bien au-delà puisque c’est un changement en profondeur qu’il appelle de ses vœux, avec à ses côtés Yanic Soubien, tête de liste régionale et Caroline Amiel, tête de liste dans Le Calvados.

    « La Région doit mettre en place des politiques, des actions, qui accompagnent les normands et les normandes pour leur plein épanouissement, à tous les âges de la vie: éducation, formation, emploi, cadre de vie, alimentation, vie associative, … Il faut profiter de ses compétences élargies, pour donner un coup d’accélérateur significatif dans la prise en compte de l’écologie dans l’ensemble des choix politiques et budgétaires que prendra la Région demain. »

    photo-candidats-300x230

  10. 7 tonnes de déchets radioactifs à Cherbourg

    Arrivés, par mer, en provenance d’Angleterre au port de Cherbourg, à bord de l’Oceanic Pintail, 7,140 tonnes de déchets radioactifs , ont été débarquées sur le port de commerce. ILs ont été chargés à bord de poids-lourds, avant de rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes. Ces déchets, issus du retraitement de combustibles usés suisses, proviennent de l’usine de Sellafield en Angleterre, et doivent être ensuite acheminés, dans leur pays d’origine, par convoi en train jusqu’à Bâle (Suisse) en traversant ainsi toute la France!

    Yannick Soubien, tête de liste pour Europe-Ecologie Les Verts aux régionales, étaient au coté de Greenpeace et des associations anti-nucléaires, rassemblés sur le port de Cherbourg, pour dénoncer la dangerosité de tels convois.

    12011368_10204911950139780_2631489001381886296_n

     

     

Remonter