Archives de : Laurent Huet

  1. Alors que la vérité se fait jour à Fukushima, les élus EELV interpellent l’Autorité de Sureté Nucléaire

     
    Communiqué du 9 mars 2012 des élus EELV membres de CLI
     
     
    Les élus Europe Ecologie les Verts membres de commissions locales d’information (CLI) des installations nucléaires françaises dénoncent les silences des autorités japonaises sur le déroulé de la catastrophe de Fukushima et ses conséquences. Pour autant, les informations déjà vérifiées suffisent à dresser un bilan environnemental et sanitaire dramatique pour les populations. En France, ce bilan constitue un argument supplémentaire pour engager immédiatement une transition énergétique permettant la sortie du nucléaire, mais aussi un renforcement majeur de la sécurité des installations existantes dont l’arrêt et le démantèlement se dérouleront sur plusieurs décennies.   
    Que s’est-il vraiment passé à Fukushima ?
    Aujourd’hui, non seulement les réacteurs ne sont toujours pas sous contrôle et continuent à dégager des composants fortement radioactifs, mais il apparaît que la population a été gravement désinformée. Plus de 500 000 personnes vivent dans des zones fortement contaminées. La ville de Fukushima située à 60 kilomètres de la centrale n’a pas été évacuée. Pourtant les doses de radioactivité que reçoivent les habitants sont telles que les conséquences sur leur santé sont certaines. Quelques jours après l’accident, une première estimation pour la seule zone de Fukushima calculait déjà un risque de plus de 400 000 cancers supplémentaires[1].
    Plus grave, plusieurs scientifiques reconnus apportent des éléments qui pourraient remettre en cause certaines explications données par les autorités japonaises et reprises par leurs homologues américains et français :
    –          Des retombées d’uranium et de plutonium 238 ont été mesurées à des distances de 45 kilomètres des réacteurs de Fukushima ; a priori ces retombées ne peuvent résulter que d’une réaction de « criticité instantanée », désintégration radioactive et explosion d’assemblages d’un cœur de réacteur et/ou de combustibles stockés en piscine[2].
    –          La piscine de stockage du combustible située dans le réacteur n°4, qui contenait un cœur de MOX récemment déchargé et 200 tonnes de combustible nucléaire, n’aurait pas été le siège d’une « explosion d’hydrogène », mais d’un incendie avec excursion nucléaire.
    Ces informations ont été développées, témoignages et documents à l’appui, dans le documentaire « Enquête sur une super-catastrophe nucléaire » (NDR/Arte) diffusé le mardi 6 mars 2012[3].
    Les scientifiques interviewés prennent cette hypothèse d’explosions résultant de réactions de criticité comme probable. Elle entrainerait des conséquences beaucoup plus graves que celles déjà constatées.
    Aujourd’hui, c’est une part très importante du territoire japonais qui est contaminé en « tache de léopard »,  notamment parce que les particules de type Cesium 134 et 137 sont très volatiles. Les premières séries de mesures validées scientifiquement tendent à confirmer cette pollution radioactive très étendue[4]. Des mesures indépendantes ont montré que des légumes issus de champs cultivés à plusieurs centaines de kilomètres de la centrale sont contaminés. Chaque jour, les 35 millions d’habitants de l’agglomération de Tokyo doivent consommer des aliments potentiellement contaminés et non contrôlés, sauf à exclure tous produits japonais…
    L’IRSN, dans le rapport de M. Thierry CHARLES (CEA-IRSN) du 28 février 2012 avance avec précaution, (sans citer les sources qui ne sont en fait que celles de TEPCO), que les piscines des réacteurs n°3 et n°4 seraient en « état a priori correct (ruptures de gaines ?) ». L’interrogation de l’IRSN est bien la preuve de son incertitude sur l’état de ces piscines[5]. De même, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) n’a pas apporté de preuve qu’il n’y ait eu que des « explosions d’hydrogène ».
    Le documentaire d’Arte est resté sans aucun commentaire de la part de l’ASN, de l’IRSN, et bien sûr d’AREVA fournisseur du MOX de Fukushima. Si elles se vérifient, ces informations changeraient la nature de l’accident de Fukushima. Les faits avancés sont suffisamment graves pour qu’ils exigent des explications sur l’état des connaissances de l’ASN sur les scénarios des explosions de Fukushima et les retombées de plutonium.
    Raymond Avrillier, militant écologiste spécialiste du nucléaire, avait déjà demandé à l’ASN début avril 2011 de fournir les informations sur les scénarios de criticité instantanée, en particulier des réacteurs 3 et piscine 4, sans réponse à ce jour.
    Les élus écologistes membres des Commissions locales d’Information (CLI) auprès des installations nucléaires françaises demandent à l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) de faire rapidement la lumière sur ces scénarios en lien avec les autorités japonaises. S’ils se confirmaient,  ce serait une grave mise en cause des autorités japonaises mais aussi d’AREVA, très présent à Fukushima.
    Ainsi, la  catastrophe de Fukushima commence à apparaitre comme une « super-catastrophe » d’une technologie et d’un système dont la réalité et les conséquences dramatiques continuent à être cachées par le lobby nucléaire. La gestion de la catastrophe s’est clairement révélée défaillante[6]. Et aujourd’hui, le vaste plan de décontamination des sols annoncé par le gouvernement japonais apparaît jour après jour comme une mascarade : il faudrait des dizaines d’années pour dépolluer les 30 millions de m3 de terre et de matériaux contaminés sans solution pérenne de traitement et de stockage[7].


    En France, tirons toutes les conséquences de la catastrophe de Fukushima
     
    Nous demandons une nouvelle approche des questions relevant de la sureté nucléaire des installations françaises. Dès à présent, deux points doivent-être totalement revus :
    –          Il n’est plus possible de limiter les plans d’intervention et les exercices de sureté aux seuls périmètres des Plans Particuliers d’Intervention (PPI) de quelques kilomètres autour des centrales. Après la catastrophe de Tchernobyl, celle de Fukushima vient nous rappeler que la dispersion d’éléments radioactifs n’a pas de frontière. Il est aujourd’hui urgent d’élargir les périmètres des PPI et de travailler sur des scénarios incluant l’éventualité d’évacuation complète des plus grandes agglomérations françaises comme celle de Lyon (à 30 kilomètres de la centrale du Bugey) ou de Bordeaux (à 40 kilomètres de la centrale du Blayais).
    –          Il n’est plus possible de travailler sur des scénarios seulement techniques liés principalement aux risques naturels : il faut intégrer le facteur humain. Dans les scénarios d’accidents majeurs étudiés par l’ASN, ce facteur humain n’est pas suffisamment pris en compte ni dans les causes possibles (défaillance humaine, risque terroriste, …) ni dans la gestion de crise (c’est-à-dire dans les capacités d’intervention en environnement très dégradé). Les simulations et exercices de sécurité sont totalement insuffisants. Pour se rapprocher d’une situation réelle d’accident, ils doivent changer de nature et d’ampleur : les intervenants extérieurs comme les pompiers ou la gendarmerie ne doivent, par exemple, pas être systématiquement prévenus, …
    A Fukushima, nous savons déjà que les centaines d’intervenants au moment de l’accident ainsi que les 3 000 liquidateurs actuels ont été, et sont encore, exposés à de très fortes radiations, avec des conséquences certaines sur leur santé. Qui en France sera prêt à ce sacrifice en cas d’accident nucléaire ? Après les catastrophes de Tchernobyl, Three Mile Island et Fukushima, la transition énergétique, la sortie progressive du nucléaire et la sécurisation des installations jusqu’à leur démantèlement définitif, deviennent un impératif de civilisation.
    Les élus Europe Ecologie les Verts membres de CLI auprès des installations nucléaires françaises.
    Contacts presse: Olivier BERTRAND / 06 80 22 26 49, Raymond AVRILLIER / 06 19 42 09 81

  2. Un nouveau convoi de déchets nucléaires

    Une nouvelle fois, le nucléaire aura montré son opacité. Mercredi, à 4 jours du premier anniversaire de l’accident nucléaire de fukushima, un nouveau convoi de déchets nucléaires a circulé sur notre territoire, sans que le élus locaux et les collectivités, dont une des missions est la protection des populations, n’en aient été officiellement informés. Il a même été accéléré, afin de ne rencontrer aucune présence militante, seule permettant actuellement d’informer les Habitants !
    Pour de nombreux élus, l’heure n’est plus à une « bienveillance » occasionnée par le manque d’information, Ils réalisent l’ampleur de ce qu’il pourrait advenir en cas d’accident. Pour Marine Lemasson, conseillère régionale, membre de l’une des CLI nucléaires du Cotentin (commission locale d’information) et candidate EELV aux législatives « il est choquant que quelques-uns préfèrent confisquer une des valeurs de notre démocratie, la transparence, afin de continuer en silence « le cirque du nucléaire ». Cela est totalement inadmissible, le minimum est de diffuser officiellement l’information afin que les plans d’urgence (qui n’existent toujours pas à ce jour) soient mis en place. Si un accident arrive aujourd’hui à l’un de ces convois, qui circulent avec des quantités importantes de
    matière radioactive, personne ne sera prêt à réagir, secours comme autorités locales. Nous devons engager dès maintenant un débat informatif et constructif sur le nucléaire, au niveau économique et social, et mettre les multiples conséquences qu’auraient un accident en balance. Quel serait l’avenir sur un territoire comme la Manche où agriculture, agroalimentaire et tourisme sont les piliers de l’économie local.

  3. Mes 100 euros pour ma PAC

    Pendant de nombreuses années, les choix budgétaires de l’Union Européenne ont orienté les pratiques agricoles vers une production industrielle qui a épuisé les sols, pollué les rivières et les nappes phréatiques, appauvri la biodiversité cultivée et élévée sans fournir des aliments totalement sains aux consommateurs pas plus qu’un revenu décent aux agriculteurs devenus dépendant des aides.

    Or, chaque année, la Politique Agricole Commune (PAC) de l’Union Européenne investit 56 Milliards d’euros en direction de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des territoires ruraux. Chaque contribuable dans l’Union Européenne participe ainsi pour 100 euros par an à la PAC.  Aujourd’hui, les citoyens doivent faire connaître leurs attentes en termes de modèle agricole et c’est ce que vous propose ce sondage en ligne.

    Comment voulez-vous voir répartis vos 100 euros annuels?

  4. Les chênes centenaires tronçonnés par RTE !

    EELV Coutances

    À Saint-Martin-d’Aubigny, près de Périers , les ouvriers de RTE,
    accompagner de la gendarmerie, ont tronçonnés les  chênes centenaires de Jean-Pierre Martin. Des arbres qui avaient le seul tort de se trouver sur le passage de la future ligne THT.

     

  5. La transition énergétique : la solution d’Eva Joly.


    La transition énergétique : la solution d’Eva Joly par evajoly

     

    1) Réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020, par rapport à 1990, pour limiter le réchauffement de la planète sous les 2°C. Engager tous les territoires et les secteurs d’acitivités, en commençant par l’agriculture, à anticiper et à s’adapter dès à présent aux changement climatiques.

     

    2) Organiser la sortie du nucléaire en 20 ans. Créer un pôle d’excellence industrielle en matière de gestion des déchets et de démantèlement des centrales, pour maintenir ainsi les emplois dans la filière.


    3) Faire de la France un leader industriel des énergies renouvelables, en produisant 40% de notre énergie par des sources renouvelables dès 2020 (hors carburant).


    4) Rénover un million de logements par an, d’ici 2020, au niveau « basse consommation d’énergie », en commençant par ceux dans lesquels vivent les huit millions de personnes en situation de précarité énergétique. Les bâtiments publics seront tous rénovés d’ici 2030. Ce plan permettra la création de 400 000 emplois d’ici 2020 dans le secteur du BTP.

     

    5) Investir quatre milliards d’euros par an dans les transports alternatifs à la voiture et au camion, en commençant par améliorer la qualité et l’offre de trains sur le réseau ferré local, et en développant le fret ferroviaire.

  6. L’Écologie, la solution : le programme présidentiel d’Eva Joly et des écologistes.

    image EELV

    Samedi dernier, les militantes et militants du Nord-Pas de Calais ont réservé le plus bel accueil à Eva Joly pour la présentation à Roubaix de son projet, de notre projet présidentiel, devant plus de 1600 personnes !

    Découvrez et faites connaître le projet présidentiel d’Eva Joly !


    Téléchargez le programme présidentiel d’Eva Joly

     

  7. Portrait de notre candidate Marine Lemasson

    Marine Lemasson et Eva Joly

    Bonjour à tous,

     

    Investie officiellement par Europe Ecologie – les Verts (EELV) depuis le 29 janvier sur la circonscription de Coutances-Valognes, je viens vers vous afin de me présenter plus précisément.

     

    Arrivée dans la Manche en 1999, je me suis investie professionnellement depuis cette date pour le développement de l’agriculture biologique. Cet engagement, passionnant sur le plan personnel et technique m’a permis d’engager des collaborations durables avec de nombreuses personnes engagées dans cette transformation indispensable.

     

    Conseillère Régionale investie

     

    Sur l’appel de François Dufour, avec qui je travaillais depuis plus de 10 ans, c’est en 2009, suite aux élections européennes, que je rejoins Europe Ecologie – les Verts pour la campagne des élections régionales.

    Conseillère Régionale depuis mars 2010, je me suis fortement investie sur la révision de la politique agricole du conseil régional, mais aussi sur le covoiturage, la rénovation énergétique des lycées, plusieurs politiques que je mets en oeuvre pour le groupe EELV. Mon action d’élue se fait aussi à travers les différentes représentations au sein du bureau du Parc des Marais du Cotentin et du Bessin, de la commission locale d’information de l’unité de production nucléaire de Flamanville … , ou sur le terrain à la rencontre des différents acteurs.

    Active, au sein du groupe local EELV de Coutances, mais aussi du Conseil Politique Régional d’EELV et du Bureau Exécutif Régional dont je suis membre.

     Mon suppléant

    Didier goujonDidier Goujon est également très investi sur Valognes. Conseiller municipal écologiste, il anime un collectif citoyen et a été candidats aux dernières élections municipales et cantonales.

     

     

     

     

    Un nouveau modèle de développement

    Ces campagnes électorales seront pour nous tous l’occasion de porter le message de l’écologie, de la nécessaire préservation des ressources naturelles, de la réduction de notre dépendance aux énergies fossiles, de l’arrêt du nucléaire et de la transition énergétique. Mais aussi du respect de l’Homme, de son travail, dans une société juste et émancipatrice où l’économie et la finance seront au service des populations et des territoires.

    Marine Lemasson.

    http://lemasson2012.fr

  8. Meeting d’Eva JOLY à CAEN

    Le 3 février, Eva Joly était à Caen. Après avoir participé à la convention nationale Agriculture d’EELV, elle a animé un meeting devant plus de 650 personnes au centre des Congrès de Caen.

  9. Convention agriculture 2012

    Le 3 février 2012 à Caen avait lieu la convention agriculture à Caen.

    Pour un nouveau pacte entre agriculture et société.

    Eva JOLY, Anny POURSINNOFF, José BOVE, François DUFOUR

  10. Le 11 février : Chez toi chez moi  » engageons le débat  »

    » Engageons le débat  »

    Ce samedi 11 février, c’est depuis Roubaix, qu’Eva Joly annoncera son programme pour 2012.
    CitoyennEs, militantEs, éluEs seront réuniEs pour lancer la campagne et faire vivre l’écologie politique aux cotés d’Eva Joly jusqu’au moins le 22 avril 2012.

    Chez vous, dans une salle, dans votre comité, dans un bar, « Engagez le débat » !

    Avec vos amis, vos proches, vos moins proches, regardez et/ou écoutez en direct le meeting de Roubaix dès 16h00 : sur www.eelv.fr ou evajoly2012.fr

    Débattez des propositions en utilisant aussi les outils programmatiques qui sont les nôtres :

    Le new deal écologique et social : Contre Budget 2012
    Les dépliants/propositions égalité, emploi, énergie
    Le programme logement
    Le projet « mieux vivre » EELV

    > N’hésitez pas à envoyer quelques photos de vos débats via mobilisation@evajoly.fr ou à les déposer sur le facebook du meeting : https://www.facebook.com/events/123804987740938/

    > Suivez, commentez le meeting sur twitter via #roubaix #joly

    Rendez-vous samedi !

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