Archives de : Laurent Huet

  1. Contribution à l ‘enquête publique concernant centrale d’enrobage de Doville. 🗺

    Dossier : centrale mobile permanente d’enrobage à chaud de Doville.

    à Monsieur le commissaire enquêteur

    Après avoir consulté le dossier d’enquête publique concernant l’implantation d’une centrale d’enrobage à Doville, veuillez trouver ci-après les remarques d’Europe Ecologie – Les Verts
     
    Insertion économique
    Suite à l’attribution du marché d’enrobé du conseil général de La Manche, la société Colas souhaite implanter une centrale d’enrobage à chaud à Doville 
    Cette centrale devrait produire 80000 tonnes de bitume par an. Jusqu’à maintenant, l’enrobé était produit à Muneville-le-Bingard par Eurovia, précédent titulaire du marché. Cette centrale a été ouverte il y a moins de 10 ans, et se retrouve sans débouchés. Elle est située à moins de 25 kilomètres.
    Quelle utilité à l’ouverture d’une nouvelle centrale d’enrobage, dans un milieu sensible, alors qu’il existe déjà une au dimensionnement adapté, répondant aux normes et bien située pour couvrir le département à Muneville-le-Bingard ?
    Si chacune des entreprises qui répond à un marché d’enrobé sur le département de la Manche ouvre une centrale, finirons-nous par en avoir une par canton, la plupart fermée ?
     
    Impact sur les riverains
    La fabrication d’enrobé à chaud est coûteuse en énergie et dégage des gaz à effet de serre, des poussières et des fumées toxiques.
    Quels seront les impacts pour les riverains présents à 250 mètres, exposés entre autre, au bruit, et aux rejets atmosphériques ? L’agence nationale de sécurité sanitaire a reconnu les risques professionnels liés à l’exposition au bitume. Les riverains de la centrale, sans doute exposés à des doses moins massives que les travailleurs du chantier, seront malgré tout bel et bien menacés par les mêmes pathologies.
    De même, les exploitations agricoles pourraient pâtir des résidus et émissions de combustion du fuel de la centrale d’enrobage. Ces résidus pouvant se retrouver sous forme de traces dans leurs productions (en particulier viande et lait).
     
    Impact environnemental
    Ce projet se situe à proximité de la Réserve naturelle nationale de la Sangsurière et de l’Adriennerie qui bénéficie de plusieurs mesures de protections (NATURA2000, site RAMSAR : zone humide d’intérêt international). 8 autres zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) sont proches du périmètre du projet, dont l’une jouxte le site lui-même. Les réserves naturelles sont les joyaux de la biodiversité française. Elles permettent le maintien d’une faune et d’une flore exceptionnelles, d’habitats rares.
    Comment mesurer l’impact réel sur la biodiversité, très riche et rare dans la zone autour du projet ?
    L’étude présentée dans le projet montre de grosses lacunes : l’inventaire de la faune et de la flore nous paraît très insuffisant – une seule journée d’étude sur site (le 26/4/12) – au regard du caractère exceptionnel de la biodiversité sur ces territoires. 
    Des donnés ornithologiques montrent que la zone est un lieu de reproduction du faucon pèlerin, espèce protégée. Le hibou des marais est signalé et hiverne sur le site. Cette espèce survole le site pour se nourrir dans la zone du marais. Les données sur l’engoulement sont aussi erronées. Des donnés montrent qu’il se reproduit aussi en bordure du site. 
    Aucune prospection n’a été effectuée pour rechercher les amphibiens, en particulier de nuit, alors que ces espèces protégées sont présentes aux alentours.
    Des suivis de ces espèces par les associations naturalistes sont effectués depuis plusieurs années. Le bureau d’étude environnement ne s’est pas renseigné sur ce point, et n’a apparemment pas pris contact avec les associations locales qui détiennent les données relatives à ces espèces.
     
    Quels sera l’impact sur la qualité de l ‘eau ?
    Il est à craindre que les eaux de ruissellement ayant traversé le site du projet ne viennent polluer la nappe phréatique affleurante, eu égard à la proximité en aval des marais et vers lequel ces eaux viendront se verser. 
    Encore une fois, le dossier de demande d’autorisation d’exploiter ne présente pas d’étude fiable et complète sur ce point. 
     

    Lien avec le tissu économique local
    Enfin le site est situé sur le flanc du mont de Doville, site fréquenté par les randonneurs, les VVTistes, les promeneurs…
    La centrale d’enrobage impactera forcément cette activité touristique, basée principalement sur le « tourisme vert » : rappelons que Saint-Sauveur-le-Vicomte est reconnue « Station Verte ». Le mont est parcouru par un sentier de randonnée qui n’est même pas mentionné dans l’étude. 
     
    Nous demandons que les services rendus à l’homme par ce milieu naturel d’exception – préservation de la qualité de l’eau et de la biodiversité, tourisme « vert », … – soient véritablement considérés dans la décision d’autoriser cette activité économique, dont l’utilité reste à démontrer.
    Des alternatives sérieuses sont possibles, en utilisant par exemple la centrale existante à Muneville-le-Bingard, par un accord commerciale, ou une cession d’exploitation.
     
    En conséquence, nous vous demandons d’émettre un avis défavorable à ce projet.

  2. Comment s’y rendre?

    il est prévu pour la manif du février 22, un bus de 63 personnes à 20€.
    Arrêts prévus : Cherbourg, Carentan, Saint-lô, Villedieu, Avranches
    référents pour réservation : nord Manche : Stéphane (06-47-96-94-63), centre manche : Jean Claude (06-45-73-03-34), sud manche : Lucie (06-80-82-58-93)
    La manif débutera à 13 h à la préfecture de Nantes, elle sera accompagnée de 500 tracteurs… alors mobilisez autour de vous ! Nous devons remplir ce car !
    Prochaine réunion du comité NDDL du 4 février à St Lo maison des assos.

  3. EELV s’inquiète d’un projet d’implantation d’une centrale d’enrobage à Doville.

    Suite à l’attribution du marché d’enrobé du Conseil Général de La Manche, la société Colas souhaite implanter une centrale d’enrobage à chaud à Doville . Cette centrale devrait produire 80000 tonnes de bitume par an. Jusqu’à maintenant, l’enrobé était produit à la centrale de Muneville-le-Bingard, qui a été ouverte il y a moins de 10 ans, et se retrouve sans débouchés.

    Ce projet se situe à proximité de la réserve naturelle nationale de la Sangsurière et de l’Adriennerie qui bénéficient de plusieurs mesures de protections.*

    La fabrication d’enrobé à chaud est coûteuse en énergie, elle dégage des gaz à effet de serre, des poussières et des fumées toxiques.

    Quels seront les impacts pour les riverains exposés entre autre, au bruit, et aux rejets atmosphériques ?

    Comment mesurer l’impact réel sur la biodiversité, de ce milieu naturel d’exception? L’étude présentée dans le projet montre de grosses lacunes.

    Quels sera l’impact sur la qualité de l ‘eau ? Nous craignons que les eaux de ruissellement ayant traversé le site du projet ne viennent polluer la nappe phréatique affleurante, eu égard à la proximité en aval des marais.

    Enfin le site est situé sur le flanc du mont de Doville, site fréquenté par les randonneurs, les VVTistes, les promeneurs..

    La centrale d’enrobage impactera forcément cette activité touristique, basée principalement sur le « tourisme vert » : rappelons que Saint-Sauveur-le-Vicomte est reconnue « Station Verte ».

    Pour Europe Ecologie – les Verts : « Une nouvelle centrale d’enrobage va être ouverte, dans un milieu sensible, alors qu’il existe déjà une centrale au dimensionnement adapté, répondant aux normes et bien située pour couvrir le département. L’ouverture d’une centrale à Doville n’est pas nécessaire et n’est le fruit que des logiques administratives et industrielles. Pourquoi le département a-t’il passé son marché avec une entreprise qui ne pouvait pas fournir le bitume localement ?

    Des réponses doivent être apportées avant d’envisager l’ouverture d’une nouvelle installation ».

    EELV Manche

    *(NATURA2000, site RAMSAR : zone humide d’intérêt international). 8 autres zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) sont proches du périmètre du projet, dont l’une jouxte le site lui même.

  4. Jersey sur la liste noire des paradis fiscaux !

    Le 28 aout, la France a actualisé par arrêté sa liste annuelle des territoires non coopératifs au regard de la transparence et de l’échange d’informations en matière fiscale.

    L’Etat de Jersey fait son apparition dans cette liste noire. Ce n’est pas vraiment une surprise. L’île de Jersey compte aujourd’hui 90000 habitants mais 30000 sociétés, 240 milliards d’euros de dépôt et le pays est le premier exportateur de fruits exotiques du monde ! A Jersey, les intérêts et plus-values ne sont pas taxés, le secret bancaire ne peut être levé que par la justice pour des cas exceptionnels et les réglementations bancaires sont plus que souples. Ce qui fait que Jersey est devenu une destination prisée pour les évadés fiscaux, que ce soit les entreprises ou les personnes.

    Le fait que cette île anglo-normande devienne un paradis fiscal ne peut pas passer inaperçu dans notre région. Au-delà des liens historiques, géographiques et culturels, la Basse-Normandie développe des relations touristiques, économiques et politiques avec Jersey. Celles-ci sont appelées à se renforcer suite à la signature d’une nouvelle déclaration d’intention de coopération en mai 2013 entre Jersey et le Conseil régional.

    C’est pourquoi les élus écologistes demandent au Conseil régional de Basse Normandie la plus grande prudence quant à ses relations avec Jersey, notamment en ce qui concerne les relations économiques.

    Rappelons que le Conseil régional, à l’initiative des élu-es écologistes, s’est engagé en décembre 2011 à ne pas se financer auprès des établissements bancaires ayant des actifs dans les territoires non coopératifs. Ce travail doit se poursuivre et plusieurs établissements bancaires ont fait preuve de plus de transparence à la demande du Conseil régional.

    Aujourd’hui, devant la situation de cette île voisine, le Conseil régional doit exiger du gouvernement de Jersey, représenté à Caen, qu’il prenne toutes les mesures nécessaires pour sortir de cette liste noire au plus vite et que l’île amorce un travail durable de transparence et de coopération fiscale avec les autres pays.

  5. Pollution des eaux souterraines du centre de stockage de la Manche.

    Alors qu ‘il y a quelques mois l’ ACRO, Association de Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest, avait déjà constaté des niveaux très anormalement élevés en tritium (hydrogène radioactif) dans l’eau de mer, à proximité des installations de l’usine
    AREVA La Hague, (110 Becquerels/ litre alors qu’à l’état naturel il est à 0,2 becquerel/l ); elle dévoile un rapport sur la qualité radiologique des eaux souterraines du Centre de Stockage de la Manche (CSM) pour l ‘année 2012.
    Dans ce rapport l ‘association annonce avoir mesuré des quantités importantes de ce même éléments largement supérieures
    aux chiffres publiés par l’ ANDRA (agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs).
    Ces valeurs ne peuvent s’expliquer uniquement par la pollution déjà connue de 1976, compte tenu de la durée de demi-vie du tritium*1. Elles confirment la persistance de fuites, jetant aussi un doute sur la qualité de la surveillance du site.
    Cette nouvelle est d’autant plus inquiétante que ce centre de stockage contient aussi du plutonium, de l’uranium et des métaux lourd, pour lesquels il n’a pas été conçu.
    Nous demandons que les protocoles de mesures de L’ANDRA, clairement mis en cause, évoluent. Nous demandons que tout soit fait pour trouver l ‘origine de cette fuite et que des travaux soient effectués sur le site pour y remédier.
    En plein débat public sur l’enfouissement profond de déchets (à Bures) qui porte sur des quantités bien plus grandes et des matières plus dangereuses encore, l’étude publiée par l’ ACRO montre bien à quel points nous sommes incapables de gérer les
    déchets de l’industrie nucléaire.
    Le stock de déchets radioactifs que devra gérer la France à l’horizon 2030 avoisinera 2,7 millions de m3, soit deux fois plus élevé qu’à la fin de l’année 2010.
    Pour EELV cela implique de diminuer au plus vite la production de ces déchets par l’arrêt progressif du nucléaire et de les stocker de manière réversible.
    *1 La période radioactive du tritium est de 12,3 ans; donc la demi vie est de 6 ans.
    *2 ref Le Monde 12/07/2012

  6. Nouveau débat sur l’enclavement de Coutances.

    Suite au départ de la coopérative d’Agrial, le Conseil communautaire de Coutances a relancé le débat sur l’enclavement de Coutances le rendant responsable des difficultés des entreprises de Coutances. Notre territoire est certes fragile mais il semble important avant de parler d’enclavement comme un fait établi, de connaître les besoins des populations et d’interroger les chefs d’entreprises sur le sujet.
    L’axe routier Saint-Lô-Coutances mérite certes un aménagement qui pourrait le rendre entre autres moins accidentogène, mais un projet de 2X2 voies, avec un coût exorbitant pour les collectivités aujourd’hui en forte contrainte budgétaire, parait irréalisable.
    Les récentes annonces concernant le projet Ligne Nouvelle Paris-Normandie (LNPN) qui s’approchent de la position défendue par les écologistes permettent de mesurer facilement les difficultés de réalisation de grands projets d’infrastructures. Les élus doivent être plus pragmatiques et anticiper les besoins de mobilité à venir. Il faut porter un projet réalisable et qui améliorera rapidement le quotidien des habitants.
    Le désenclavement de Coutances ne peut pas être envisagé que sous le seul angle de la « 2X2 voies ». L’allongement des créneaux de dépassement, la création d’une bande de déport pour les véhicules lents (vélos, tracteurs), la limitation des tourne-à-gauche constituent des aménagements suffisants pour répondre à la problématique routière. Cette démarche permettrait de respecter la Loi sur l ’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie (LAURE), rarement appliquée sur les derniers aménagements
    dans la Manche.
    Le développement des transports en commun (car, covoiturage) doit permettre de fluidifier le trafic. La liaison ferroviaire nécessite elle aussi d’être améliorée pour permettre l’augmentation du trafic et ainsi constituer une alternative aux déplacements en voiture individuelle.
    Enfin dans un contexte préélectoral, ce débat semble être ouvert opportunément par des élus qui souhaitent faire oublier qu’ils sont en responsabilité depuis plusieurs mandats. Des élus qui n’ont pas su créer les conditions permettant d’accroitre le dynamisme et l’attractivité de notre territoire.
    le 1 juin 2013 à coutances.

  7. LNPN : un peu de réalisme, enfin ! 🗺

    La conférence des exécutifs bas- normands a annoncé hier son soutien unanime à une version modifiée du projet Ligne Nouvelle Paris-Normandie (LNPN). Plaidant enfin pour le « réalisme », les présidents des collectivités ont admis la priorité absolue à accorder aux travaux sur le secteur de Mantes, nœud où s’engorge aujourd’hui l’ensemble du trafic normand et une bonne part du trafic francilien.

    Les écologistes qui n’ont, depuis trois ans, cessé de plaider pour une approche plus réaliste du dossier, ne peuvent que se réjouir de voir évoluer la position des exécutifs, hier chauds partisans d’une stratégie plus maximaliste et systématiquement fondée sur le seul critère du temps de parcours.

    Dès les annonces fantaisistes de Nicolas Sarkozy au Havre, Europe Écologie – Les Verts pointait l’impasse budgétaire qui caractérisait le projet de « LGV normande », devenue depuis LNPN, comme nombre d’autres projets d’infrastructures – pour la plupart surdimensionnées, pour certains même inutiles – inscrits au Schéma national des infrastructures de transport (SNIT). Avec une facture globale estimée à plus de 250 Mds € – et des engagements budgétaires de l’Etat réduits à 2 milliards par an, il était clair que l’équation était intenable. Le risque existe par ailleurs, en consacrant de trop lourds crédits publics aux infrastructures de longue distance, de voir réduits d’autant les crédits indispensables à la mobilité quotidienne – et notamment au ferroviaire régional.

    Le débat, aujourd’hui ramené à des dimensions raisonnables, va pouvoir reprendre sur de nouvelles bases et, c’est à souhaiter, s’orienter vers les besoins de mobilité quotidienne des usagers de nos trois régions : des trains nombreux, ponctuels, confortables pour une amplitude horaire étendue. Autour du scénario intermédiaire retenu par la conférence des exécutifs – qui se rapproche de la position que nous avions défendue au cours du débat public -, les écologistes sont prêts à travailler à la traduction de ces priorités absolues pour la fiabilité du service ferroviaire bas-normand.

  8. EELV demande l’annulation du convoi de MOX vers le Japon à AREVA.

    Une nouvelle panne dans le système de refroidissement des piscines de stockage de combustibles usés de l’usine de Fukushima a été annoncée ce vendredi 6 avril. Il y a une quinzaine de jours, un dysfonctionnement similaire avait été provoqué par un court circuit occasionné par un rat ! Ces incidents à répétition montrent que la situation à Fukushima est loin d’être stabilisée.

    Dans le même temps, Areva s’apprête à livrer une cargaison de MOX au Japon. Pour rappel, l’un des trois réacteurs de la centrale de Fukushima qui avait subi une explosion nucléaire et dont les cœurs étaient entrés en fusion, contenaient du MOX fabriqué par les usines françaises d’Areva. Prévue au lendemain de la catastrophe nucléaire de Fukushima, la livraison de cette cargaison de MOX, avait finalement été annulée, vu la situation au Japon. Deux ans après le début de la catastrophe, Areva souhaite à nouveau renvoyer à Fukushima ce combustible extrêmement dangereux. Selon le réseau Sortir du Nucléaire, ce convoi devrait quitter le port de Cherbourg à destination du Japon, entre le 14 et 19 avril.

    Stéphanie Derobert, porte-parole d’EELV Basse-Normandie alerte sur « l’irresponsabilité d’Areva, qui souhaite faire partir un convoi de MOX alors que les informations sur la situation des centrales nucléaires au Japon sont alarmantes. Ce convoi de MOX doit alimenter la centrale de Takahama pour laquelle l’agence de sûreté japonaise a exigé des travaux avant toute remise éventuelle en service, selon le Réseau Sortir du Nucléaire. Pourquoi Areva souhaite-t-elle faire partir ce convoi ? Compte tenu de la situation au Japon, nous demandons l’annulation de ce convoi dangereux. »

    Bérengère Dauvin, Secrétaire régionale d’EELV Basse-Normandie, rappelle que « la catastrophe nucléaire dure depuis le 11 mars 2011 à Fukushima. Nous sommes solidaires des militants japonais qui luttent contre l’idée funeste et irresponsable d’une reprise du nucléaire par les autorités nippones dans un pays meurtri par l’énergie atomique. »

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