Archives de : Laurent Huet

  1. La situation catastrophique d’AREVA

    Le spécialiste français du nucléaire, Areva, a confirmé ce mercredi la situation catastrophique de l’entreprise. La filière nucléaire française, qui était soit disant un « fleuron »pour notre pays, se révèle être de plus en plus une gabegie financière.
    Les chiffres publiés confirment ce que les écologistes affirment depuis des années: la compétitivité du nucléaire en France et à l ‘étranger s’écroule et cela ne s’explique pas seulement par la perte de confiance définitive engendrée par l’accident de Fukushima.
    La chute du géant français du nucléaire est avant tout provoquée par l’aveuglement de ses dirigeants qui ont accumulé, depuis des années, des erreurs stratégiques dont le projet EPR n’est qu’une illustration. Mal maîtrisé, trop coûteux, accumulant les retards, ce projet industriel constitue déjà un échec.
    EELV exprime sa solidarité avec les salariés d’Areva en détresse devant les difficultés de leur employeur et s’inquiète avec eux très fortement des risques pour la sécurité et la sûreté des mesures d’économie qui sont prévues.
    Dans un monde qui ne veut plus du nucléaire, l’heure est désormais à d’autres choix stratégiques: Areva peut et doit s’orienter vers la gestion, sans retraitement inutile, des déchets, vers les énergies renouvelables,vers le démantèlement des installations nucléaires qui va durer plusieurs dizaines d’années et garantir l’emploi des travailleurs du nucléaire.
    L’ensemble des réacteurs – en France et dans le monde –construits dans les années 70 va bientôt devoir être démantelés. Il est fondamental que ce travail soit bien fait. L’essentiel des investissements doit se concentrer dans ce secteur d’avenir.
    A l’heure de l’efficacité de la dépense publique, tous les euros investis dans la production d’énergie doivent aller en direction de la maîtrise de l’énergie et des énergies renouvelables, bonnes pour l’environnement et bonnes pour l’emploi.

    EELV Manche

  2. Les menaces des grandes marées sur la côte ouest du Cotentin

    A Coutances 5 février 2015

    Dans un communiqué les candidats UDI et UMP du canton d’Agon-Coutainville s’inquiètent des menaces que font peser les grandes marées sur la côte ouest du Cotentin et dénoncent « l’attentisme généralisé des écologistes ».
    Pour Laurent Huet « La période électorale est propice à la caricature, mais les écologistes n’ont pas attendu d’entrer en campagne électorale pour s’intéresser au sujet, comme sur la côte est du Cotentin où les élus écologistes sont moteurs, connus et reconnus pour leurs implication sur le sujet »
    Il est vrai que les pratiques ont longtemps consister à ignorer les problèmes et à laisser les habitants s’organiser eux-mêmes au travers des ASA. Aujourd’hui, dans un contexte de budget contraint, les élus, sensibles à la sécurité de leurs concitoyens, ne pourront pas continuer à ériger avec l’argent du contribuable des châteaux de sable qui disparaîtront à chaque marée, ni même déverser des tonnes de pierres qui déplaceront le problème.
    La future marée de mars est agitée comme un chiffon rouge, mais le problème va bien au delà : le changement climatique est là ! Si, dans l’immédiat, la DDTM a proposé aux communes des solutions simples, peu coûteuses et considérées comme expérimentales, on ne pourra pas échapper à une réflexion concertée et collective sur l’évolution du trait de côte. Si un tel objectif est affiché au niveau national, le département qui a financé depuis longtemps sur la côte ouest des études sur le sujet a un rôle à jouer.
    Pour Arlette Laplace Dolonde « nous devons oeuvrer pour la mise en place d’un schéma
    départemental concerté avec les élus, les scientifiques et les différentes collectivités. En fonction de l’implantation des populations, des activités économiques, des données topographiques et environnementales, une gestion du trait de côte devra être définie par tronçons en faisant le choix de fixer la cote dans certains secteurs et d’adopter un repli stratégique dans d’autres zones. Cela doit être anticipé et devra être inscrit dans les PLU et PLUI avec l’approbation des habitants »

    La Manche pourrait être exemplaire à ce sujet !

  3. candidatures pour le nouveau canton d’Agon-Coutainville.

    Dans le cadre des prochaines élections Départementales, nous avons, ce samedi 31 Janvier annoncé à la presse la candidature pour le nouveau canton d’Agon-Coutainville, d’une liste de rassemblement EELV et Front de Gauche. Cette liste est issue d’une convergence de constats sur la situation nationale et départementale et d’une convergence d’idées qui nous permet d’établir des propositions communes. Avec le nouveau mode de scrutin, le prochain Conseil Départemental sera profondément renouvelé, c’est le moment d’y faire entrer des idées neuves pour l’avenir.

    Vous trouverez en pièce jointe une photographie de l’équipe.

    Titulaire Homme:

    Huet Laurent: adhérent EELV , animateur du groupe EELV de Coutances et délégué départemental, 42 ans, enseignant, maire adjoint de la commune de Vaudrimesnil, suppléant communautaire, membre du Bureau du Parc de Marais du Cotentin et du Bessin.

    Titulaire Femme:

    Arlette Laplace Dolonde: Citoyenne écologiste, 69 ans, retraité ingénieur géographe, élu au conseil municipal à Agon-Coutainville.

    Suppléant Homme :

    Erick Pontais: Front de Gauche, 62 ans, retraité, domicilié à Agon-Coutainville.

    Suppléante Femme :

    Gaelle Vérove: Front de Gauche, 42 ans, professeur des écoles à Gouville sur Mer.

  4. Un appel à projet de l’ANR sur la protection des sites nucléaires vis-à-vis des drones.

    Ces derniers mois les installations nucléaires du Nord Cotentin, de la centrale de Flamanville, des sites d’extraction du plutonium et de stockage de déchets nucléaires d’AREVA/ La Hague, ont été survolées par des drones d’origine inconnue. Depuis des moyens militaires, dont des radars, ont été déployés autour des sites, mais sous couvert du secret défense, peu d’informations ont été révélées sur le sujet.  

    Depuis le 8 décembre un appel à projet des services de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) nous en révèle un peu plus sur l’état de la sécurité de nos installations. En effet face à la multiplication des survols de drones, le SGDSN envisage le développement des moyens techniques de détection et d’interception des drones. Cet appel d’offre sera lancé par l’agence national de la  recherche le 18 décembre et la date limite sera début février.  

     Cet appel sonne comme un appel à l’aide. Bien plus que la désastreuse image de la sécurité de nos installations, cette situation montre que la menace est réelle. En attendant la mise en place d’un système efficace contre cette menace, nous en sommes rendus à espérer qu’il n’y ait pas de volonté terroriste contre ces installations à haut risque.

    Cet épisode est aussi révélateur, si cela était encore à prouver, du dilemme de l’industrie du nucléaire :  il est impossible d’anticiper l’ensemble des risques qui pèsent sur les installations nucléaires.  

    Comment les ingénieurs qui ont conçu l’ EPR en 1992 peuvent-ils affirmer avoir anticipé toutes les menaces qui pèseront sur l’installation en 2080 ?  

    Enfin les coûts de la surveillance et ceux des programmes bientôt en œuvre seront supportés en partie par l’état et ils seront sans doute versés comme depuis des dizaines d’années à la longue liste  des coûts annexes de l’industrie du nucléaire supportés par les citoyens.

    EELV Manche

  5. Manche 2015 : citoyenne, écologiste, solidaire

    drapeau EELV Coutances
    Des choix sociaux, économiques et démocratiques cruciaux nous attendent.
    Les 22 et 29 mars nous élirons notre prochain Conseil départemental. Au moment où la vie politique nationale semble nous conduire à une impasse, entre front national, droite plus droite que la droite et gauche en perte de valeurs, les citoyennes et citoyens doivent prendre leur avenir en main et s’engager.
    S’engager en participant à la vie de son territoire, aussi bien dans les associations qu’en y étant élu-e.
    S’engager en soutenant au quotidien les projets et l’économie locale. Les ressources existent ici, près de chez nous, utilisons-les !
    S’engager en favorisant la création de l’emploi local, non délocalisable, source de cohésion sociale.
    S’engager en permettant à l’écologie d’être présente au Conseil départemental, en aidant ou en étant soi-même candidat-e.
    Aujourd’hui, le Conseil général est loin d’être paritaire (6 femmes sur 52 élu-es seulement), il devra l’être en 2015. La parité est un principe que les écologistes appliquent depuis de nombreuses années, y compris dans les assemblées où la loi ne l’oblige pas.
    Avec le nouveau mode de scrutin et les nouveaux cantons, le prochain Conseil départemental sera profondément renouvelé. C’est le moment d’y faire entrer des idées neuves, des solutions citoyennes et écologiques pour l’avenir.
    Le département va être chamboulé par les reformes à venir. L’organisation territoriale future doit s’appuyer sur tous les niveaux, de la vie locale à la solidarité européenne. Ne laissons pas les intercommunalités rurales et littorales être absorbées ou vidées par les grands pôles urbains. Nous devons tisser des territoires solidaires et complémentaires, où la décision reste proche des citoyennes et des citoyens.
    Mer, terre, rivières et fleuves, collines et plages, le département de la Manche est riche de sa nature. Les hommes et les femmes qui s’y sont succédés ont patiemment façonné sa terre, planté ses haies, érigé ses villes, ses bourgs, ses ports. Ils et elles y ont implanté leur ferme, leur commerce, leur entreprise, leur industrie. Ils et elles y vivent, contribuant ensemble à tisser son réseau économique, associatif, culturel, sportif.
    C’est le rôle du Conseil départemental de mettre en valeur ces atouts, tant naturels qu’humains. Les idées écologistes permettent d’envisager l’avenir de notre département avec un nouveau regard.
    Le vent, la mer et les entreprises hautement qualifiées nous ouvrent le chemin des énergies renouvelables, éoliennes et marines. Le bocage, siège d’une agriculture à échelle humaine, est aussi une source d’énergie renouvelable grâce à ses haies. Les productions agricoles de la Manche, nombreuses, variées, sont favorables au développement des circuits courts et soutiennent un secteur agro-alimentaire innovant et reconnu au niveau mondial pour sa richesse en AOC. Les paysages variés et le patrimoine culturel riche font de notre département un lieu agréable à vivre.
    Ce bien vivre passe aussi par la solidarité entre ses habitant-es, au développement des services aux personnes, des services à l’enfance, de l’insertion sociale. Nous souhaitons nous y engager.
    Participez à ce renouveau en rencontrant nos élu-es sur le terrain, en nous aidant, en participant, en vous engageant, vous aussi.
    contact:
        fabriquecitoyenne50@gmail.com 
        0611895556
    Premiers signataires :
    Franck Leblond (Les Pieux), Catherine Marrey (Fermanville), Nicolas Vivier (Cherbourg-Octeville), Anne Cren (Tourlaville), Florence Le Monnyer, Magali Monie r( Saint lô), Daniel Bosquet (Equeurdreville-Hainneville), Arlette Laplace d’Olonde (agon-Coutainville), Didier Gougon (Valognes), Laurent huet (Vaudrimesnil), Jérome Virlouvet (Saint lô), Marine Lemasson (Cametour), Jean Leguelinel, Dominique EVE, François Dufour, Pierre Aubril, Gilles Panier.

  6. Survol des sites nucléaires par des drones inconnus, des sites, très, vulnérables………

    Le 11 Novembre,
    Très récemment les installations nucléaires du Nord Cotentin, centrale de Flamanville, site d’extraction du plutonium et de stockage de déchets nucléaires d’AREVA/ La Hague, ont été survolés par des drones d’origine inconnue…..sans que les autorités de l’Etat ne fassent quoique ce soit !
    Cet attentisme pose réellement question car les piscines de désactivation peuvent renfermer plus d’une centaine de coeurs de réacteurs de combustibles usés, AREVA/ la Hague, dans différents états de désactivation.
    Dans un rapport publié en 2012, l’expert international John Large faisait état de l’absence de prise en compte du risque d’accident d’avion sur une centrale nucléaire mais aussi ses
    abords : si le dôme protège le réacteur, les installations annexes du type piscine ne bénéficient pas du même degré de protection.
    Il faudrait donc « bunkeriser » les bâtiments des piscines afin de diminuer leur vulnérabilité qui constitue un point de faiblesse important des sites nucléaires :
    hypothèse en l’état actuel peu vraisemblable en raison du coût financier.
    Une fois de plus, le lobby nucléaire fait étalage de ses réelles carences avec une sécurité
    autour de ses installations « du type carton pâte », ce qui est à déplorer.
    Pour sécuriser absolument ses piscines qui menacent de façon directe la sécurité des populations, AREVA La Hague et l’ASN doivent proposer des solutions sans attendre.

  7. Le groupe local d’EELV s’inquiète de la contestation de plusieurs projets d’énergies renouvelables sur notre territoire.

    Communiqué à la presse le 3 novembre 2014:

    Un projet d’implantation d’une usine de méthanisation est à l’étude dans la zone du château de la Mare. Ce type de projet est favorisé par les objectifs du Grenelle de l’environnement et par les  mesures de la nouvelle loi de transition énergétique. 

    Il devait permettre la valorisation de la biomasse produite par 30 agriculteurs. La localisation en périphérie de ville est similaire à celle de plusieurs usines en France et en Europe.

    Concernant les éventuels risques d’odeurs les unités de méthanisation sont conçues afin de palier tout risque et des mesures strictes doivent permettre le transport du fumier sans nuisance.

    Par contre par sa taille importante, ce projet devrait concurrencer la mise en place de projets plus modestes et provoquer un surplus de trafic routier.

    A l’heure où la transition énergétique est inéluctable, on ne peut que regretter la prise de position d’Yves Lamy, dans les colonnes du quotidien Ouest France du vendredi 31 octobre, se prononçant contre le projet de l’implantation de cette usine. 

    Cette position sonne comme la fin de ce projet, puisque le conseil communautaire s ‘aligne systématiquement sur les positions de son président.

    Cette prise de position anticipée empêchera aussi probablement un débat, pourtant promis sur le sujet, en conseil communautaire, et donc par extension le débat citoyen. Pourtant il est plus que nécessaire de définir une stratégie énergétique territoriale permettant une vraie visibilité et une cohérence sur nos objectifs en termes de production d’énergies renouvelables comme d’économies d’énergies. Une stratégie qui doit permettre l’implication des citoyens et favoriser des retours économiques pour notre territoire.


    Nous appelons monsieur Lamy à prendre position pour qu’une stratégie de territoire soit élaborée de manière collaborative avec tous les acteurs, des citoyens, élus et acteurs économiques.

  8. Rassemblement en mémoire de Rémi Fraisse

    Une centaine de  personnes se sont rassemblés ce mercredi soir devant la sous-préfecture de Cherbourg en mémoire de Rémi Fraisse, le jeune opposant à la construction du barrage de Sivens dans le Tarn, mort lors des affrontements qui ont eu lieu sur le site pendant la nuit de samedi à dimanche dernier.

    Rejoignez le mouvement #OccupySivens témoigner de votre indignation face à ce projet inutile et de votre profonde tristesse après la mort de Rémi Fraisse

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