Depuis le début le chantier du réacteur nucléaire EPR Flamanville accumule les  retards. Selon EDF la date de mise en service officielle demeure 2016, soit plus de 4 ans de retard sur les prévisions.

Pourtant le 10 septembre, RTE, filiale d’EDF a annoncé dans son bilan prévisionnel une disponibilité réduite pendant les deux premières années d’exploitation de l’ EPR.
Cette annonce sonne comme un nouveau retard du chantier et une mise en service réelle en 2018. La disponibilité réduite de l’EPR semble être destinée à contourner la procédure administrative. En effet le décret de création du réacteur a une durée maximale de 10 ans et arrive à expiration en 2017.

Un surcoût d’au moins 5,2 milliards d’euros, deux accidents du travail mortels, des dysfonctionnements à répétition, des infractions au code du travail, le chantier de  l’EPR tourne à la déroute industrielle et est un gouffre financier.

Nous dénonçons le manque de transparence d’EDF et nous nous interrogeons sur les imprudences que l’entreprise est prête à commettre pour combler ses retards.
L’arrêt définitif du chantier de l’EPR est plus que jamais une nécessité car on est en droit de se demander si l’EPR pourra effectivement fonctionner un jour…….