Le 31e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl (Ukraine)

Le 26 avril 1986, un des réacteurs de la centrale de Tchernobyl, située à 100 km de la ville de Kiev, capitale de l’Ukraine, s’emballe lors d’un essai de puissance et s’avère non-maîtrisable.
Rapidement, le réacteur est en ébullition, l’explosion se produit : c’est la catastrophe majeure.
Les autorités soviétiques envoient tous les pompiers de la région, et acheminent des mineurs et des soldats pour tenter de circonscrire l’incendie qui durera malgré tout neuf jours. Ce sont « les liquidateurs » qui pour la plupart mourront rapidement gravement irradiés.

Le nuage radioactif se propagera sur toute l’Europe au gré des vents, d’abord la Scandinavie puis touchera la France dont certaines régions, la Corse, le sud-est, la Bretagne.
En URSS, un large territoire sera contaminé.

30 ans après, de nombreuses terres agricoles en Ukraine et Biélorussie demeurent incultivables et environ 7 millions de personnes ont été irradiés souffrant des maladies invalidantes, maladies génétiques, et inconnues provoquées des faibles doses lors de la formation des squelettes chez les enfants.

Le nucléaire n’est donc plus une industrie sûre et une seconde catastrophe au Japon en mars 2011 confirmera le constat de la grande vulnérabilité des installations nucléaires.

C’est pourquoi Europe Écologie Les Verts, comme d’autres organisations et associations réclament avec insistance l’arrêt du nucléaire en France et l’abandon du chantier de construction de l’EPR à Flamanville. Nous demandons une priorité de financement sur la filière des énergies renouvelables, recherche et développement notamment.

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