La force toujours au Chefresne plutôt que le dialogue

chefresnes

EELV apprend avec stupéfaction l’intervention ce matin des forces de police dans le « QG » des militants anti-THT au Chefresne, dans la Manche.

 

Il s’agit là d’une grave provocation, qui témoigne de la facilité avec laquelle, lorsqu’une installation nucléaire est en jeu, les pouvoirs publics s’affranchissent très facilement des principes du droit. Sur quelles bases légales en effet, sur quels éléments de droit, une telle intervention peut-elle se baser ?

 

Pour Bérengère Dauvin, secrétaire régionale « nous demandons sans délai des explications au Préfet de la Manche sur les motivations qui ont conduit à cette intervention des forces de l’ordre. Après l’arrestation de 5 militants (dont le maire de la commune Jean-Claude Bossard ) il y a 15 jours, après la réquisition du conseil municipal de la commune suite à son refus d’organiser les scrutins des législatives, nous pouvons légitiment nous interroger sur les réelles motivations de la Préfecture. Depuis le départ le rapport de force est privilégié au dialogue Ce n’est pas l’idée que nous nous faisons de la démocratie. »

 

Pour Clara Osadtchy, porte parole d’EELV « nous apportons notre sa solidarité aux militants présents sur place et notre soutien aux actions de résistance non-violente des militants et des riverains de la ligne THT. Nous appelons les personnes qui se sentent concernées par ce combat à venir ce week-end au rassemblement prévu au Chefresne.  »

 

Isabelle Attard, députée de la 5ème circonscription du Calvados, Bérengère Dauvin, secrétaire régionale seront présentes au Chefresne dimanche après midi. Des élus régionaux, des militants d’EELV se relaieront tout le week end pour soutenir ce combat juste et légitime.

Remonter