Interpellation de Jean-Claude Bossard.

gendarmerie Saint Lô

Jean‐Claude Bossard, maire du Chefresne (50) ainsi que 5 autres personnes ont été
interpellés ce matin alors qu’ils tentaient de s’interposer au démarrage des travaux de
construction d’un pylône de la future ligne THT sur la commune.
Lors de son interpellation, M. Bossard s’opposait l’arrêté communal (s’opposant au
passage de la ligne sur son territoire) en main.
Pour François Dufour, vice président du conseil régional et présent cet après midi
devant la gendarmerie de Saint Lô  » Jean Claude Bossard ne fait que respecter son rôle de maire, à savoir protéger les habitants de sa commune. L’arrêté pris au Chefresne n’a jamais été cassé, il reste donc valable ! Alors qu’une rencontre devait avoir lieu ce matin même avec la préfecture de la Manche, il est arrêté son écharpe d’élu en bandoulière. On peut donc légitiment se demander ce que privilégie les pouvoirs publics : la concertation ou le rapport de force ? On pourra juste noter que depuis le départ, c’est le passage en force au mépris des textes et des lois qui a été la règle. »
Pour Bérengère Dauvin, secrétaire régionale d’EELV Basse‐Normandie « nous apportons
tout notre soutient aux interpelés d’aujourd’hui. Ces personnes sont des lanceurs d’alerte
qu’il nous faut écouter. Depuis des années la population locale ainsi que les écologistes
demandent une étude épidémiologique sur les conséquences sanitaires d’une telle
implantation. En même temps que certains se retrouvent en garde à vue, pour les mêmes
raisons, le tribunal de Caen vient de demander (en réponse à une demande de dédommagement d’un couple d’agriculteur qui soupçonne des conséquences sanitaires sur son cheptel qui se situe sous la THT Cotentin Maine) que des expertises sanitaire et
électrique et magnétique soient enfin faites. Faut-il passer devant les tribunaux pour être
entendu ? »
chefresnes

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