Des solutions pour les migrants du squat de Nordez

Comme beaucoup de zones portuaires, la situation géographique du Cotentin favorise la présence régulière de réfugiés. La politique de la municipalité vis à vis de ces migrants a été globalement satisfaisante jusqu’à présent.
La fermeture récente du lieu d’accueil jusqu’ici utilisé et l’urgence a entraîné l ‘installation des migrants sur le Squat de Nordez. Cette situation très précaire, sans point d’eau ni toilettes à proximité, n’est pas une solution pérenne. Les conditions de vie de ces personnes qui ont connu et connaissent les souffrances de l’exil sont indignes.
Dans ces conditions, la demande d’évacuation du Squat, formulée par la Municipalité de Cherbourg en Cotentin n’est pas une solution. Elle tendra à rendre la situation plus complexe encore pour ces personnes. Cette décision tranche radicalement avec les pratiques antérieures sans qu’aucun fait nouveau ne le justifie. Elle est d’autant plus malvenue au regard de la récente proposition d’Anne Hidalgo de créer à Paris un centre s’inspirant de celui de Grande-Synthe. Elle contraste aussi avec la volonté affichée du gouvernement, par la voix de la Ministre du Logement, d’aller vers un accueil inconditionnel des personnes à la rue.
Les migrants ont besoin de temps et d’accompagnement pour faire une demande d’asile. Une expulsion contribuerait à rendre leur situation plus difficile encore et ralentirait leur démarche.
EELV souhaite qu’une solution soit trouvée pour tout le monde quel que soit leurs situations.
En attendant, nous devons répondre aux besoins élémentaires des réfugiés et donc améliorer la situation d’accueil sur le lieu du squat. Nous demandons la mise en place de points d’eau et de toilettes.

L’État, compétent en la matière, doit assumer ses responsabilités.

EELV remercie les nombreux soutiens qui oeuvrent au quotidien auprès des réfugiés.

EELV Manche

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